IDEE / RECRUTEMENT TERMINE |
L’agriculture est une ressource pour beaucoup de pays africains dont l’économie repose essentiellement sur celle-ci. beaucoup d’organismes se mobilisent aujourd’hui pour intéresser les jeunes à l’agriculture et lutter contre la pauvreté. Malgré ces efforts, le défi est encore grand et on a l’impression de tourner au ralenti. Quelles stratégies faut-il développer pour surtout arriver à former les jeunes à entreprendre dans le domaine agricole ?
Contexte
En Côte d’Ivoire, d’après le DSRP (Document de Stratégie de Réduction de la pauvreté) citant une étude de 1998, 49% des paysans pratiquant l’agriculture vivrière sont touchés par la pauvreté, dont 50% de femmes ; en outre, la population adulte de plus de 15 ans comptait 51,3% d’analphabètes, surtout en milieu rural où un enfant sur deux n’est pas inscrit à l’école.
Dix ans après, la situation économique s’est profondément aggravée. Selon la version finale du DSRP publiée en 2009, le taux de pauvreté en milieu rural s’est particulièrement aggravé avec la crise militaro-politique. Il a augmenté de 13 points, passant de 49% à 62,45% en 2008.
Si l’agriculture reste le poumon de l’économie ivoirienne, la formation aux métiers de l’agriculture reste cependant problématique. Le dispositif actuel de formation professionnelle est faible. Le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle situe chaque année entre 400 000 et 500 000, le nombre de sorties en cours de scolarité. Le système éducatif ivoirien est donc marqué par la déscolarisation précoce des jeunes. Face à une telle situation, très peu de possibilités sont offertes en milieu rural, voire péri-urbain pour limiter les conséquences socioéconomiques de tels échecs scolaires.
La forte mobilité des jeunes vers d’autres pays à la recherche d’un mieux-être témoigne d’une rupture sociale où les jeunes ont de la peine à s’insérer professionnellement.
Les formations professionnelles offertes par l’Etat sont insuffisantes surtout en milieu rural, hormis la formation diplômante des Ecoles Régionales d’Agriculture de Bingerville et d’Abengourou. L’accès à ces écoles est restrictif (niveau d’accès 3ème). Il existe également de formations qualifiantes sans aucun niveau d’entrée autour d’Abidjan et Yamoussoukro. Le Lycée de Botro et d’Odienné sont aussi d’autres structures de formation en agriculture mais peinent à prendre l’envol.
Parmi les initiatives privées en dessous du niveau BT, nous distinguons : le lycée agricole d’Adzopé, les fermes pédagogiques et les écoles familiales agricoles.
Le défi se fait donc présent en termes de formation professionnelle notamment dans le domaine agricole. Ils sont nombreux ces jeunes au chômage et qui ne savent quelle orientation donnée à leur vie. Ils sont nombreux ces jeunes qui aspirent à se former rapidement aux métiers de l’agriculture pour saisir l’opportunité que leur offre le potentiel agricole ivoirien.
La tendance est de se focaliser sur les jeunes qui ont un niveau d’étude élevé, et pourtant d’autres jeunes ont également besoin du soutien dans la formation. Ces jeunes du milieu rural, laissés à eux, ont besoin d’une préparation à travers de formations pour s’insérer dans la société.
Il est temps d’agir pour ces jeunes qui depuis leur jeune âge sont initiés à l’agriculture et manque d’opportunité pour se former à l’esprit entrepreneurial et de moyens pour s’intégrer dans la société.
Fort de ce qui précède, nous avons pensé à la mise en place d’une structure de formation et d’accompagnement des jeunes vulnérables issus du milieu rural.
Objectifs
Nous souhaitons à travers ce projet concevoir un projet de formation en entrepreneuriat agricole rural aux jeunes les moins nantis, à développer une politique d’accompagnement de ces jeunes après la formation afin qu’ils puissent s’insérer dans le tissu social.
De manière générale, nous souhaitons améliorer l’insertion socio-économique des jeunes dans l’agriculture en Côte d’Ivoire et spécifiquement :
- Former les jeunes à l’esprit entrepreneurial et aux métiers de l’agriculture
- Assurer un suivi et l’accompagnement des jeunes après la formation dans la mise en place de leurs projets d’insertion socio-économique et AGR.
- Former les jeunes au développement personnel et à la réalisation de soi
Livrables
Nous souhaitons avoir un projet conçu comme livrable au terme de ce travail.
Comme livrables nous retenons les plus essentiels :
- Une cartographie des jeunes vulnérables et des localités rurales
- Un centre de formation des jeunes aux métiers de l’agriculture
- Un réseau des professionnels de la formation agricole et du monde agricole ivoirien
Porteur de projet
Dieudonne BADAWE
Je suis BADAWE DIEUDONNE, je suis actuellement intervenant-formateur en entrepreneuriat agricole. Le domaine de la formation et de la lutte contre le chômage des jeunes a été et demeure toujours pour moi une passion. Je souhaite vraiment arriver avec une équipe dynamique à concevoir un projet pouvant répondre à cette problématique.
Equipe :
- ABAKAR ADJI
- ABOURIAH NESRINE
- BADAWE DIEUDONNE
- DEMBELE JOACHIM
- DIALLO BOUBA
- IBRAHIM ISMAILOU
- INZA KARAMOKO
- KOFFI JEAN DE DIEU
- NIANGORAN AHOUA SERGE PACOME
- PONGMO CELESTIN